Investir dans l’éducation est une priorité [en]
Pour la France, l’éducation est l’une des réponses à de nombreux défis globaux. L’investissement dans l’éducation est l’une de nos priorités pour assurer la promotion d’une éducation gratuite, de qualité et accessible à tous.
« Le combat que nous avons à mener pour l’éducation des jeunes filles la lutte pour l’émancipation, c’est un combat pour comme aurait dit Simone VEIL « la liberté effective ». » Emmanuel Macron - Discours du 5 juillet 2019 à l’UNESCO
Une éducation de qualité est au fondement de l’amélioration des conditions de vie des êtres humains et du développement durable. La communauté internationale s’est pleinement engagée en faveur de cette priorité en incluant une éducation inclusive et de qualité pour tous parmi les objectifs de développement durable (ODD4).
Si des progrès majeurs ont déjà été réalisés, les efforts doivent être poursuivis pour atteindre cet ODD : l’amélioration des systèmes éducatifs de l’ensemble des pays en développement (PED) est l’affaire de tous et la France est particulièrement investie à titre national, notamment au travers de son aide publique au développement.
L’engagement de la France dans l’éducation
L’investissement dans l’éducation est l’une des grandes priorités de la France. En 2021, la France a consacré plus d’un milliard d’euros à l’éducation. Lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre 2017, le Président de la République Emmanuel Macron a rappelé que les défis contemporains issus de la mondialisation, comme les grandes migrations ou le terrorisme, ne pourront être relevés que par l’éducation.
La France a ainsi augmenté sa contribution volontaire à l’UNESCO afin d’améliorer l’accès à une éducation inclusive de qualité et à la formation professionnelle, en particulier pour les jeunes filles et les adolescentes.
La France contribue également au Partenariat mondial pour l’éducation (PME), dont l’objectif est de mobiliser la communauté internationale pour accroître les efforts de financement pour le développement de systèmes éducatifs pérennes et résilients. En 2021, la France s’est engagée auprès du PME à contribuer à hauteur de 333 millions d’euros sur les cinq prochaines années, avec l’objectif de consacrer 50% de ces fonds au soutien pour l’éducation des filles. C’est également un objectif phare du Forum Génération Égalité de Paris et du G7 de Carbis Bay de juin 2021.
La France s’est aussi engagée à augmenter ses financements pour le fonds multilatéral pour l’éducation en situation d’urgence : « Education Cannot Wait ». Avec la Déclaration de Paris du 10 novembre 2021, la France a initié, aux côtés de l’UNESCO, un appel international pour faire de l’éducation une priorité centrale des stratégies de réponse à la crise sanitaire.
Au premier semestre 2022, la France a saisi l’occasion de sa présidence du Conseil de l’Union européenne pour porter cette priorité en faveur de l’éducation au sein des enceintes européennes, et soutenir les efforts de l’UNESCO pour créer un nouveau « contrat social pour l’éducation » dans le monde.
Le Sommet sur la transformation de l’éducation qui s’est tenu à New York le 19 septembre 2022, à l’occasion de la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU, a permis aux Etats membres des Nations unies de réaffirmer l’importance de la mise en œuvre de l’ODD4 alors que celle-ci a été retardée. La préparation d’une déclaration de la jeunesse pour proposer des recommandations sur la transformation de l’éducation s’est également inscrite dans ce cadre.
Dans ce contexte, la France et la Commission européenne ont organisé conjointement une table-ronde ministérielle de haut niveau sur le rôle des Etats membres de l’Union et de la Commission dans la transformation de l’éducation lors du pré-sommet qui s’est tenu en juin à Paris. Cette mobilisation européenne a permis de promouvoir la pluralité des systèmes éducatifs européens au lendemain de la crise sanitaire. Alors que les besoins de la jeunesse nécessitent une action collective en matière d’investissements dans le secteur éducatif, l’Union européenne et ses Etats membres constituent le premier donateur d’aide au développement au monde. D’ici la fin de l’année 2022, la France adoptera par ailleurs le renouvellement de sa stratégie d’’intervention extérieure dans les domaines de l’éducation, de la formation et de l’insertion professionnelle dans les pays en développement.