"L’investissement dans la prévention, les transitions et la stabilisation est primordial" [en]

Monsieur le Président,

Cette réunion de haut niveau de l’Assemblée générale intervient alors que les besoins en matière de financement de la consolidation de la paix ne cessent de croître. Deux milliards de personnes vivent dans des pays affectés par les conflits. Ces conflits sont aggravés par l’impact du changement climatique et de la pandémie de COVID-19. C’est pourquoi l’investissement dans la prévention, dans les transitions et dans la stabilisation est primordial.

Le Fonds de consolidation de la paix a prouvé sa capacité à catalyser les financements, à soutenir une réponse intégrée des Nations unies et à travailler main dans la main avec les acteurs de terrain. Il promeut la mise en œuvre des Objectifs du développement durable, la bonne gouvernance, les agendas Jeunes, Paix et Sécurité et Femmes, Paix et Sécurité.

Son action doit se poursuivre, en priorité en Afrique, pour appuyer les sorties de crise, et là où les opérations de maintien de la paix sont en transition. C’est pourquoi la France augmentera cette année encore sa contribution au Fonds de consolidation de la paix pour atteindre 7.5 millions de dollars.

Un financement pérenne et prévisible de la consolidation de la paix supposera d’étudier en Cinquième Commission la possibilité d’un recours aux contributions obligatoires. D’autres options doivent cependant être exploitées. Je pense notamment aux partenariats avec les institutions financières internationales et à la mobilisation des acteurs du secteur privé.

Ensemble, poursuivons nos efforts pour financer et bâtir une paix durable.

Je vous remercie./.