La France soutient une prise en compte globale et transversale des enjeux du vieillissement [en]

14EME SESSION DU GROUPE DE TRAVAIL A COMPOSITION NON LIMITÉE SUR LE VIEILLISSEMENT DES NATIONS UNIES (OEWGA)

INTERVENTION DE M. ARNAUD FLANQUART,
SOUS-DIRECTEUR CHARGE DE L’AUTONOMIE A LA DIRECTION GENERALE DE LA COHÉSION SOCIALE

A L’ASSEMBLEE GENERALE

New York, le 20 mai 2024

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,

La France salue la tenue de la 14ème session du Groupe de travail à composition non limitée sur le vieillissement. Les sujets retenus pour les discussions thématiques, à savoir d’une part l’accessibilité, l’infrastructure et l’habitat, et d’autre part la participation à la vie publique et aux processus décisionnels, sont pour nous des priorités faisant l’objet d’un engagement fort.

De manière générale, il convient de souligner l’engagement de longue date de la France pour le respect de la dignité et des droits politiques, économiques et sociaux des personnes âgées.

Ainsi, l’allocation personnalisée d’autonomie, une prestation visant à accompagner la perte d’autonomie des personnes âgées, a été créée il y a 20 ans.

La loi d’adaptation de la société au vieillissement a été votée en 2015.

Et très récemment, le 8 avril 2024, la loi portant des mesures pour bâtir la société du bien-vieillir et de l’autonomie a été promulguée. Elle comprend différentes dispositions pour prévenir la perte d’autonomie, lutter contre l’isolement des personnes âgées et améliorer leur accès aux droits, prévenir et lutter contre les maltraitances, protéger les personnes vulnérables, améliorer l’accompagnement des personnes âgées à domicile, développer l’habitat inclusif, et enfin renforcer la régulation des établissements d’accueil de longue durée.

De manière plus spécifique, en ce qui concerne les deux thématiques à l’agenda de notre session, plus de 90% des Français souhaitent vieillir à domicile. Face au défi démographique du vieillissement de la population, la France apporte une réponse systémique et a mis en place un cadre juridique solide : avec le déploiement de programmes visant à rendre accessible l’espace public aux spécificités des personnes en perte d’autonomie, un objectif inscrit dans la loi depuis 2005 ; avec la création au 1er janvier de cette année 2024 d’une aide financière pour permettre la prise en charge de l’adaptation des logements des personnes en perte d’autonomie afin de favoriser le maintien à domicile ; avec également la création de solutions intermédiaires à l’institutionnalisation, comme le renforcement des résidences autonomie et le développement de l’habitat inclusif ; et enfin avec une réforme majeure des services autonomie à domicile, qui permettent d’accompagner les personnes plus longtemps à leur domicile dans une réponse coordonnée et globale.

En ce qui concerne la garantie et le renforcement de l’inclusion des personnes âgées, la France agit également pour faire en sorte que les personnes âgées puissent bénéficier de l’ensemble des droits civiques et politiques comme tout citoyen.

Ces personnes jouent un rôle de premier plan dans la vie de la société, que ce soit d’un point de vue électoral ou d’un point de vue associatif.

Enfin, la France a également adopté en novembre 2023 une stratégie « Bien vieillir », qui propose une vision holistique des enjeux de l’adaptation de la société au vieillissement.

La réalisation des droits de l’Homme des personnes âgées passe par la mise en œuvre effective des instruments existants. La France continuera de plaider en faveur d’une prise en compte globale et transversale des enjeux du vieillissement, au niveau national comme international.

Je vous remercie.

Dernière modification : 22/05/2024

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